
Ema Santos
Je m’envole enfin de mon abri
Curieux du décor que je compose
Je rêve de belles fleurs qui me sourient
Puis moi, planant au cœur des cieux roses
Je demeure confus face à ceci,
De ne voir l’ombre d’une herbe, d’une fleur
Seuls béton, pollution et folie
Vagabondent dans cette ville qui m’écœure
Je discerne un vacarme derrière moi
Mon foyer chute, semblable à une plume
Au diable le macadam, le bitume !
Je ne sens que peine et désarroi
Emilie Corthay